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Conflit de travail à Vallée-Jonction

LES SALARIÉ-ES DES ABATTOIRS MÉRITENT PLUS, MÉRITENT MIEUX

Alors que le secteur de l’abattage porcin se remet actuellement du conflit de travail de quatre mois entre Olymel Vallée-Jonction et ses salarié-es, notre syndicat aimerait revenir sur certains aspects cruciaux de ce conflit. 

Depuis environ 50 ans, les employeurs qui possèdent les abattoirs au Québec ne rémunèrent pas convenablement leur main-d’oeuvre, qui accomplit un travail pénible, dans des conditions difficiles physiquement et psychologiquement. Les carcasses d’animaux entières et découpées, le froid et l’humidité de nos lieux de travail frigorifiés demeurent notre lot quotidien et les accidents de travail font partie des risques inhérents à ce dur labeur. Dans notre usine, environ 400 accidents de travail sont déclarés
annuellement.

La pénibilité du travail et la sousrémunération ne sont pas sans conséquences, particulièrement en contexte de rareté de la main-d’oeuvre. Depuis 2015, pour environ 1000 salariées à Vallée-Jonction, plus de 1800 personnes ont été engagées et près de 1700 ont quitté leur emploi. C’est entre autres pour corriger cette situation qu’après une consultation démocratique de nos membres, nous avons fait de l’enrichissement pour toutes et tous l’objectif central de notre négociation.

Afin d’améliorer notre sort et d’obtenir le respect de notre employeur, nous nous sommes syndiqués. Et malgré la syndicalisation, les gros joueurs dont Olymel fait partie tentent d’imposer des conditions de travail qui n’assurent pas une juste répartition des gains obtenus grâce à notre travail, allant même jusqu’à menacer celles et ceux qui sont à l’origine de ces gains de leur faire perdre leur gagne-pain. Or, cette intimidation sème indignation et rancoeur chez les salarié-es visés, ce qui laisse toujours des traces dans les relations de
travail subséquentes.

Notre exemple

En 2007, les salarié-es de Vallée-Jonction se sont fait imposer une baisse totale de près de 40 % de leurs revenus sous la menace d’une fermeture totale de l’usine. À la suite de cette coupe draconienne de leurs revenus, les plus bas salariés de l’usine ont vu leur taux horaire de base augmenter d’un maigre 1,13 $ l’heure en 14 ans, soit environ 0,08 $ par année, ce qui a représenté une baisse de pouvoir d’achat. Durant la récente grève, une partie de la colère des salarié-es de Vallée-Jonction était directement reliée à cette perte financière historique durable qui nous suit toujours depuis cette négociation de 2007. Imaginez maintenant l’effet qu’a eu cette nouvelle menace d’éliminer 500 postes du quart de soir, en pleine médiation.

Pour nous, l’intimidation et les menaces n’ont jamais apporté que des tensions et des conflits qui n’offrent pas de solution durable aux parties. Voilà pourquoi nous avons toujours préconisé une entente négociée, sur laquelle les salarié-es allaient se prononcer démocratiquement en assemblée générale.

Aussi, nous sommes toujours étonnés d’entendre parler de la très grande sympathie publique envers les porcs que nous devons abattre tous les jours, sans égard aux salarié-es qui accomplissent ce dur labeur.

Nous sommes toutefois moins étonnés de voir la direction d’Olymel déclarer sur la place publique que ce conflit lui aurait coûté plus de 10 millions $, alors que ce sont les négociateurs d’Olymel qui se sont traîné les pieds et qui n’étaient pas pressés de négocier pour mettre un terme à la grève. Si Olymel avait choisi d’utiliser tout cet argent dans la bonification des conditions de travail qu’elle offre, elle aurait réglé pour de bon son problème d’attraction et de rétention de main-d’oeuvre.

Nous demeurons donc convaincus que la juste reconnaissance du difficile travail que nous accomplissons passe par le respect des travailleuses et des travailleurs et par une amélioration substantielle des conditions de travail, deux avenues qui règleraient du même coup les problèmes d’attraction et de rétention dans tous les abattoirs du Québec.

Le règlement
En assemblée générale, les membres du syndicat ont accepté un nouveau contrat de travail d’une durée de six ans durant lequel ils toucheront des augmentations salariales de l’ordre de 26,4 %, dont 10 % la première année. En plus de ce 4,4 % d’augmentation moyenne par année, ils ont également obtenu un montant forfaitaire de 65 $ par année de service, par membre. Ils ont également obtenu un rehaussement de 50 % de la contribution de la part de l’employeur à leurs assurances collectives pour la couverture familiale, ce qui pousse l’augmentation totale de la première année à 12,48 %. Finalement, soulignons l’introduction d’un régime de retraite simplifié à la toute fin de la négociation avec une contribution de l’employeur d’un total de 1,5 % aux deux dernières années de la convention collective. Les membres ont accepté leur nouveau contrat de travail à 78 %, ce qui démontre leur satisfaction des gains obtenus. Le syndicat avait fait le choix de négocier un enrichissement pour tous et c’est exactement ce qu’ils ont finalement obtenu.

Martin Maurice,
Président du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction–CSN.

Négociation coordonnée de l’hôtellerie, un modèle efficace

C’est à l’automne 2020 que la négociation coordonnée a redémarré et que les syndicats participant à
la négociation se sont réunis afin d’adopter une nouvelle plateforme que nous avons surnommée 2.0. Évidemment, en raison de la pandémie et des impacts de celle-ci sur les milieux de travail, le comité de coordination a dû s’ajuster à cette nouvelle réalité qui a mis à mal le secteur de l’hôtellerie.

C’est donc en mars 2021, un an après le début de la pandémie que les négociations ont débuté avec le dépôt respectif des cahiers de négociation. Rapidement, nous avons pu constater que certains employeurs sans scrupules souhaitaient se servir de la pandémie pour charcuter dans les conditions de travail chèrement acquises après 35 ans de lutte. Pour les syndicats, c’était inacceptable, ils s’étaient d’ailleurs déjà engagés entre eux dans le protocole de la négociation coordonnée à ne pas accepter de demandes de recul, comme quoi les syndicats connaissent bien leurs employeurs.

Constatant une reprise des activités dans les hôtels à l’été 2021, les syndicats ont intensifié leurs moyens de pression. Une grande majorité s’est dotée d’une banque de 72 heures de grève et, par la suite, certains ont dû se doter d’un mandat de grève générale illimité ayant vidé leur banque. Une journée de grève commune a eu lieu le 17 septembre dernier où trois grands événements festifs se sont tenus, à Sherbrooke, Québec et Montréal. Nous pouvons qualifier de grand succès le déroulement de cette journée. Au moment d’écrire ces lignes, deux syndicats sont présentement en grève générale illimitée. Il s’agit des travailleuses et travailleurs du Doubletree à Montréal et du Hilton à Québec; deux syndicats qui sont des pionniers de la négociation coordonnée, qui ont été de tous les combats et qui encore aujourd’hui ont décidé de se tenir debout face à leur employeur qui cherche à les faire reculer. Ils font preuve d’une détermination et d’une résilience hors du commun qui mérite le respect.

Également, à ce jour, 11 syndicats en sont venus à une entente. Il s’agit des Suites Faubourg St-Laurent qui ont été les premiers à régler, le Comfort Inn Dorval, Comfort Inn Pointe-Claire, le Manoir du Lac Delage, le Fairfield by Marriott, le Hilton Laval, le Quality à Sherbrooke, le Delta Québec, le Delta Sherbrooke, le Residence INN et le Quality Centre-Ville à Montréal. Les 13 syndicats n’ayant toujours pas de règlement ne méritent pas moins que ceux ayant réglé.

Voici, en résumé, les gains obtenus lors de ces ententes :
• Durée : 4 ans;
• La protection du lien d’emploi, rétroactive au 13 mars 2020 et allant jusqu’à la fin de la convention collective (2024);
• Amélioration des clauses d’assurances collectives;
• Augmentation salariale de 1.5% en 2020 (rétroactif), 2% en 2021, 2% en 2022 et 2.5% en 2023;
• Aucun recul.

Encore une fois, nous faisons la démonstration de l’efficacité de notre modèle de négociation. La force du nombre permet d’améliorer notre rapport de force, il suffit de comparer les règlements des autres organisations syndicales, qui sont bien en dessous des nôtres, pour le constater.

Solidarité à nos camarades de l’hôtellerie, la relance ça passe par vous !

COLABOR DE LÉVIS, UNE LUTTE QUI PAYE!

Colabor de Lévis, une lutte qui paye!

Le groupe Colabor est l’un des plus grands distributeurs alimentaires au Québec. Le groupe qui portait le nom de Bertrand et Fils en 1962 est devenu une coopérative d’achat qui dessert aujourd’hui plus de 25,000 clients. Il y a maintenant 13 ans que les 160 travailleuses et travailleurs ont choisi la CSN, insatisfaits des TUAC. C’est en 2021 qu’ils ont vécu leur première grève. 

Selon André Boisvert, le président du syndicat, les travailleuses et les travailleurs étaient, dans l’ensemble, plutôt satisfaits de leur ambiance de travail, mais accusaient un sérieux retard au niveau salarial avec les compétiteurs. Ils attendaient depuis longtemps le moment de rattraper cette différence. Ce moment est venu avec le renouvellement de la convention collective qui se terminait le 31 décembre 2020. La négociation n’a commencé qu’en juin et s’est poursuivie jusqu’en septembre.

La négociation débute mal; l’équipe qui représente l’employeur pour négocier la nouvelle convention collective est inexpérimentée, autant sur le secteur d’activité qu’en négociation. Rapidement, un premier conciliateur suivi d’une seconde conciliatrice sont appelés dans ce dossier pour tenter de régler le problème.

 

Connaissant la situation du manque de main-d’oeuvre, ainsi que les grandes différences de salaire entre les travailleuses et les travailleurs de Colabor et leurs compétiteurs, l’employeur a quand même l’arrogance d’offrir à ses travailleurs une majoration de 3 cents de l’heure ! Les membres du comité de négo en ont assez entendu et votent en grand nombre en faveur d’un mandat de grève générale illimitée.

La grève commencera le 12 septembre, et ne durera qu’une semaine avant qu’on en vienne à une entente de principe. Même si les travailleuses et les travailleurs de Colabor ne sont jamais allés en grève, et ne sont pas des habitués du conflit, ils étaient déterminés à obtenir ce qu’ils voulaient, et ce, peu importe le temps que ça prendrait. Solidaires depuis le début des négos, et faisant preuve d’une grande combativité, ils ont occupé le terrain 24 heures par jour sur 3 relèves !

Unis derrière un enjeu commun, les travailleurs d’entrepôt et les chauffeurs ont tissé des liens amicaux qui n’existaient pas entre ces groupes de travailleurs. La grève leur a, en quelque sorte, permis de se rapprocher et de discuter de leurs récriminations respectives. En effet, souvent la cadence de travail imposée aux travailleurs de l’entrepôt leur laissait peu de temps pour faire un travail d’assemblage de qualité, ce qui aurait permis aux chauffeurs de sauver temps et énergie.

Subissant la détermination sans borne des travailleuses et des travailleurs, l’employeur n’a eu d’autres choix que de se rasseoir à la table de négociations seulement quelques jours après le début de la grève. Leur détermination leur a permis de négocier un contrat de 4 ans prévoyant des augmentations de salaire allant de 16 à 46%, ainsi que des gains importants en santé sécurité en négociant des clauses obligeant l’employeur à remettre tous les rapports d’accidents au syndicat. Les travailleuses et les travailleurs recevront une rétroactivité salariale et certains toucheront des montants allant jusqu’à $13,000 dollars. De plus, le REER sera majoré de 2.5% à 3%. Nous sommes loin des 3 cents que l’employeur offrait au début !


SOLIDARITÉ !

Le mot du président

Camarades, le congrès étant derrière nous, il est temps d’opérationnaliser les propositions qui y furent adoptées. L’exécutif s’est réuni à la mi-septembre pour élaborer un plan de travail à ce sujet qui sera adopté par l’équipe de travail et le bureau fédéral. Nous sommes enthousiastes à l’idée de débuter nos travaux. Rappelons-nous que nous avons fait le choix d’avoir moins de propositions pour faire un travail de qualité.

Notre proposition phare est «Organisées pour gagner». L’objectif de cette proposition est de mettre de l’avant l’organisation de la solidarité pour régler les irritants quotidiens que nous vivons au travail et ainsi améliorer nos conditions de travail. La méthode qui donne le meilleur résultat est l’organisation de la solidarité, car c’est par l’application de celle-ci que nous déployons toute notre force. Elle nous permet aussi d’avoir une vie syndicale forte, car les membres sont impliqués dans l’identification des enjeux et dans les actions prises pour atteindre nos objectifs.

Concernant l’actualité fédérative, l’été a été chaud comme vous pourrez le lire dans les pages de ce journal. La négociation coordonnée de l’hôtellerie bat son plein. Les travailleuses et travailleurs du ST d’Olymel Vallée-Jonction ont mené toute une bataille pour l’amélioration de leurs conditions de travail et pour que leur travail soit reconnu à sa juste valeur. Une belle victoire obtenue grâce à la combativité et la solidarité de ces membres. La table est mise pour nos autres camarades travaillant dans l’industrie de l’abattage au Québec; nous espérons que cette lutte saura inspirer la vôtre. Vous pouvez compter sur le soutien de la fédération et de l’ensemble de la CSN. Grâce à la solidarité et l’utilisation de notre rapport de force, l’impossible devient possible.

Au moment d’écrire ces lignes, le STT de la COOP Lanaudière, le STT de Hilton Québec et le STT de l’Hôtel Méridien de Montréal exercent leur droit de grève générale illimitée. Ces travailleuses et travailleurs ont décidé d’utiliser leur rapport de force à son maximum pour obtenir des conditions de travail à la hauteur et surtout pour faire face à des boss sans scrupule.

Syndicalisation

Sujet qui soulève les passions de nos membres, nous souhaitons continuer à nous développer afin que la syndicalisation ait tous les outils pour convaincre nos futurs membres de joindre nos rangs. Les structures de suivi et d’élaboration stratégique vont se mettre en place sous peu.

Mandat SSE

Notre projet pilote en SSE se met en place. L’objectif est de mettre au coeur de notre action, la santé et sécurité de nos membres. Différents outils vont être produits afin que la santé, la sécurité et l’environnement deviennent une affaire syndicale et que les priorités du comité paritaire soient la priorité des membres et non déterminées par les budgets des boss.

C’est le nouveau vice-président qui est responsable de ce projet pilote, accompagné d’un représentant par secteur. Vous serez sans doute contactés par l’une de ces personnes pour parler de santé, sécurité et environnement.

En conclusion, on se retrousse les manches et on met tous la main à la pâte pour atteindre nos objectifs et ainsi être «Organisé-es pour gagner».

52e Congrès de la FC

Notre 52e Congrès arrive à grands pas. Cet important rendez-vous démocratique de notre organisation se tiendra en mode virtuel, pandémie oblige, du 31 mai au 3 juin prochain.

Cet événement nous permettra de débattre et de déterminer les orientations à prendre pour les trois prochaines années. Puisque la CSN est un mouvement combatif, vous aurez l’occasion, à ce congrès, d’en faire la démonstration.

Ce sera aussi l’occasion pour les délégué-es d’élire le nouvel exécutif de la FC. C’est un moment important et des travaux ont été adoptés en ce sens au 4e Congrès spécial de novembre 2019 à Québec, soit une toute nouvelle politique d’élection. Bien que la conjoncture causée par la pandémie mondiale depuis un an nous limite dans nos possibilités, tout a été mis en œuvre pour que cette nouvelle politique soit respectée dans le meilleur du possible. Notons également que le comité de surveillance des finances sera élu au même moment.

Auront lieu aussi, à cette instance, les assemblées sectorielles de chacun des quatre secteurs de la fédération. Ce sera l’occasion d’adopter le plan de travail pour le prochain mandat et d’élire les membres qui composeront les comités de liaison qui mèneront à bien ces travaux. Malgré le contexte virtuel, ces assemblées, pertinentes pour la vie sectorielle, seront à l’ordre du jour du congrès. Elles sont toujours très appréciées des délégué-es et les rapprochent de leurs réalités.

La convocation officielle du congrès a été envoyée à toutes les présidentes et tous les présidents des syndicats affiliés, par la poste et par courriel. Vous y trouverez toute l’information concernant les inscriptions au congrès, les mises en candidature pour les postes en élection, ainsi que pour les assemblées sectorielles. Il est de votre devoir de bien lire ces informations.

Finalement, notre site Web a été revampé dans les derniers mois et vous trouverez tous les documents en rapport avec l’instance débutant le 31 mai sous l’onglet 52e CONGRÈS. Il est à noter qu’aucun document papier ne sera imprimé avant le congrès. Nous vous attendons à cet important rendez-vous !

DATES À RETENIR

10 MAI 2021

Date limite pour les résolutions soumises par les syndicats.

20 MAI À 23 H 59

Date limite pour les inscriptions.

25 MAI À MIDI

Date limite pour mises en candidature au comité exécutif et au comité de surveillance des finances.

CAMPAGNE COVID-19

Toujours essentiels, toujours à risque

La pandémie de la COVID-19 est toujours bien présente parmi nous en ce printemps 2021. Les enjeux qu’elle soulève sont aussi toujours bien présents. Vous avez sans doute pris connaissance des dossiers mis de l’avant à ce sujet.

Dès le début de cette campagne, les salarié-es ciblés étaient ceux travaillant en agroalimentaire ainsi que ceux du secteur de l’alimentation. La prime de risque de 2 $ était au cœur de cette campagne. Rapidement, les mesures de santé et de sécurité déficientes ont fait l’objet de revendications et ce, dans l’ensemble des secteurs de la fédération.

Puisque cette campagne a évolué depuis, elle porte actuellement sur quatre grandes revendications :

  1. Le retour des primes « COVID-19 » ;
  2. L’octroi du salaire en cas d’isolement causé par la situation d’éclosion en milieu de travail ;
  3. Le maintien du lien d’emploi, du statut d’emploi et de l’assurance collective, suite aux mises à pied massives ;
  4. Le maintien des mesures de santé et sécurité au travail ;
  5. Trois heures allouées et payées par l’employeur pour les travailleuses et travailleurs afin de se faire

Cette bataille touche les quatre secteurs de la fédération. Nous avons fait la promotion d’une campagne de visibilité sur notre page Facebook où nous avons récolté plusieurs photos de membres tenant une affiche revendiquant un enjeu qui les touche. Nous avons envoyé une correspondance au ministre Boulet afin de lui demander de prendre des mesures face à nos revendications. Si le gouvernement a le pouvoir de nous imposer un couvre-feu, il a également le pouvoir d’imposer des mesures qui reconnaissent le travail essentiel de nos membres. Pourquoi ce dernier n’agit-il pas? Serait-ce parce qu’il ne souhaite pas déplaire à ses amis du patronat? La question se pose, et c’est pourquoi nous avons demandé des réponses, et au moment d’écrire ces lignes, le silence demeure…

SECTEUR AGROALIMENTAIRE

Délocalisation des services en Ontario pour le Syndicat des travailleurs du C.I.A.Q. – CSN

C’est ce qu’apprenait le 17 février dernier, contre toute attente, les 12 travailleuses et travailleurs de ce syndicat affilié à la fédération du commerce – CSN.

Situé à Ste-Madeleine en Montérégie, ce centre de prélèvement de semence de taureau, propriété de Semex et co-propriété du centre d’insémination artificielle du Québec (C.I.A.Q.), sera délocalisé en Ontario, dans des installations déjà présentes pour l’employeur. La fermeture du site a été dès lors qualifiée d’irréversible par Semex. La consternation des premières heures, pour les salarié-es, a vite fait place à une réorganisation pour la suite des choses. Encore une fois, ce sont les travailleuses et travailleurs qui font les frais des décisions désintéressées de la réalité du vrai monde de nos grands capitalistes. Ceci dit, afin de réduire l’impact de cette décision sur la vie de nos membres, une négociation s’est donc enclenchée quelques jours plus tard pour une nouvelle convention collective qui venait à échéance le 31 mars 2021. Comprenant des bonis à la signature, une hausse salariale, des modalités pour la fin d’emploi et des indemnités de départ pour l’ensemble des salarié-es. Le 26 mars a donc été voté en assemblée générale l’adoption à 100% par les membres de ce qui devient la dernière convention collective de ce syndicat affilié à la FC. Un baume pour tourner la page de cette fermeture prévue le 31 août prochain. Ce sera la fin d’une longue histoire syndicale pour les membres fièrement syndiqués avec la fédération du commerce depuis 1984.

 

La fédération est aussi fière d’avoir représenté ces travailleuses et travailleurs depuis toutes ces années et souhaite à ces derniers la meilleure des chances dans leur recherche d’emploi et une nouvelle carrière à la hauteur de leurs aspirations! Solidarité camarades!

NÉGOCIATION COORDONNÉE DE L’HÔTELLERIE 2021

Nouvelle réalité, nouvelle plateforme

À l’automne dernier, les 26 syndicats participant à la négociation coordonnée se sont réunis en comité de coordination pour élaborer une plateforme 2.0. Cet exercice était évidemment devenu nécessaire en tenant compte de la conjoncture dans l’hôtellerie créée par la pandémie. Cette plateforme est adaptée essentiellement à la réalité que nous vivons et que nous vivrons lors de la relance de ce secteur.

Voici, en résumé, les priorités de négociation :

1.   Durée

4 ans pour une échéance à l’été 2024. L’objectif est d’arriver à une échéance en 2024 afin que certains syndicats qui avaient dû signer des conventions collectives de 8 ans lors de la ronde de 2016 puissent se joindre à nouveau à la négociation coordonnée de 2024.

2.    Salaires

  • 2,1 % pour 2020 qui correspond à l’IPC pour cette année-là, l’objectif étant de maintenir notre pouvoir d’achat.
  • IPC + 2 % pour 2021 : on vise un enrichissement de 2 %.
  • 3,5 % pour 2022 et 4 % pour 2023 : on prévoit un retour à la normale pour 2022, c’est pour cette raison que nous revenons à un retour à une formule plus standard.

 3.   Assurances collectives

La pandémie nous a fait réaliser que nos clauses de convention collective au sujet des assurances n’étaient pas adaptées à une telle réalité. Pour cette raison, nous avons convenu que chacun des syndicats participant à la négociation coordonnée met en place localement des revendications permettant d’améliorer les dispositions prévues à leur convention collective et de régler les problèmes vécus lors de la pandémie.

 

4.   Maintien du lien d’emploi

Plusieurs travailleuses et travailleurs sont présentement en mise à pied depuis le mois de mars 2020 et nous ne connaissons pas à quel moment un rappel au travail sera fait. C’est pourquoi nous demandons que l’ensemble des liens d’emploi soit maintenu, et ce, rétroactivement au 13 mars 2020 et jusqu’à la signature de la prochaine convention collective (2024).

 

 

Une demande complémentaire s’ajoute aux demandes de plateforme pour les syndicats ayant une clause de perte de statut. Nous demandons que les mécanismes prévus à la convention collective soient suspendus pour la durée de la présente convention collective. De plus, les syndicats participant à la négociation coordonnée se sont engagés dans le protocole de négociation à n’accepter aucune demande de recul au niveau monétaire et sur les demandes des plateformes antérieures. Lors de cette rencontre ainsi que lors des assemblées générales qui ont suivi, il est devenu évident que nous ne sacrifierons pas 30 ans de lutte pour l’amélioration de nos conditions de travail. La relance de l’hôtellerie ne pourra se faire sans les travailleuses et travailleurs qualifiés et compétents, ils sont des incontournables à la réussite de cette relance.

Mot du président, printemps 2021

Camarades,

J’ai l’honneur de m’adresser à vous une première fois dans ce journal, en tant que président de la Fédération du commerce. Comme vous le savez, lors du bureau fédéral du 16 février dernier, j’ai eu le privilège d’être élu président de la fédération.

Avant de continuer, je tiens à saluer l’élection de David Bergeron-Cyr à la deuxième vice-présidence de la CSN. Je suis convaincu qu’avec son dynamisme et sa vision, il saura mener à bien les mandats qui lui sont confiés. Il aspire à ramener au premier plan de notre action et de notre mouvement un dossier d’une grande importance, soit la santé et la sécurité au travail. Nous souhaitons que le travail qu’il entreprendra aussi en syndicalisation aura ses effets au niveau du secteur privé à la CSN. S’il porte ces dossiers avec la même fougue et toute la combativité que lors de son passage à la FC, c’est gage de réussite. Nous sommes bien fiers de toi, mon camarade!

En tant que président, ma vision s’inscrit dans la continuité de mon prédécesseur, soit l’organisation de la solidarité comme principal vecteur de la vie syndicale.

Comment y arriver? En étant près de nos syndicats et de leurs membres, sur le terrain, pour les écouter et découvrir les enjeux qu’ils vivent. Par la suite, collectiviser ces enjeux par l’action collective, devient accessible.

La réponse à tous nos problèmes doit être collective. La force d’un syndicat, c’est la solidarité entre ses membres, c’est grâce à elle que nous arrivons à générer cette action qui fait gagner des batailles.

La collectivisation des enjeux, voilà le but à atteindre pour gagner. Non seulement lors d’un renouvellement de convention collective, mais bien chaque fois que nous découvrons un enjeu. Certes, cette méthode est exigeante, plus complexe à mettre en œuvre et surtout à l’ère de la COVID-19 car on doit limiter nos contacts de proximité, mais elle donne sans contredit le meilleur résultat au niveau de la vie syndicale et des conditions de travail. C’est pourquoi nous la préconisons. D’ailleurs, la formation « Organiser la solidarité » qui a été donnée à l’ensemble des représentantes et représentants du bureau fédéral, aux membres des comités fédératifs et aux délégué-es présents au conseil fédéral de novembre 2019 enseigne cette méthode.

Cette formation doit être mise en application régulièrement afin d’en tirer tous les bienfaits. Ne manquez jamais l’occasion d’aller vers vos membres, de créer de l’agitation, vous en verrez les bienfaits sur l’avancement de vos conditions de travail. Le processus est émancipateur, en plus de vous faire gagner petites et grandes batailles. Déjà, plusieurs syndicats en ont fait l’application et ils ont obtenus de bons résultats. Sans parler de la fierté ressentie.

Au prochain congrès, nous aurons l’occasion d’entendre certains d’entre eux nous présenter leur lutte. L’âme du mouvement syndical, c’est la solidarité et notre mission, de la développer.

Sans cette solidarité, nous ne sommes rien de plus qu’une « compagnie d’assurance ».

Une approche de terrain, une approche démocratique et d’écoute, de mobilisation, d’action collective et combative, c’est ce qui amène les plus grandes avancées dans nos conditions de travail, mais aussi dans la société en général.

On ne peut toujours gagner la pleine bataille, mais chaque fois, nous gagnons en solidarité. C’est dans la lutte que l’on prend conscience de l’exploitation subie, que le vrai visage des employeurs se révèle, que nous voyons son réel intérêt qui n’est souvent que financier ou encore tout voué à son image médiatique.

Camarades, comme vous pourrez le constater, de combattre à vos côtés j’en suis, et nous verrons à encore mieux nous organiser pour gagner nos batailles!

Le mot du président, hiver 2020

PAR DAVID BERGERON-CYR

Bonjour camarades,

Que de changements depuis la parution de notre dernier journal! La pandémie de la Covid-19, qui bouleverse la vie de millions de personnes à travers le monde, aura aussi changé le contexte dans lequel nous exerçons la défense des droits des travailleuses et des travailleurs ainsi que la façon de bâtir notre rapport de force collectif.

Cette crise aura eu des impacts bien différents selon le secteur d’activités dans lequel vous travaillez. Une très grande partie des membres des syndicats affiliés à la Fédération du commerce (CSN) ont dû continuer à travailler, malgré la période de confinement, puisqu’ils étaient considérés comme étant des travailleuses et des travailleurs essentiels. Tandis que dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration, nous sommes passés d’un contexte de prospérité et de pénurie de main-d’oeuvre à des mises à pied massives et une quasiabsence de relance de l’industrie, et ce, malgré la fin du premier confinement.

Ce qui n’a toutefois pas changé, c’est l’importance de l’action collective, de la mobilisation et de la solidarité afin de continuer de défendre les droits des travailleuses et des travailleurs et faire de la prévention en santé et sécurité au travail. En effet, dans bien des secteurs reliés à l’alimentation, les employeurs ont pris beaucoup de temps à faire respecter les mesures de distanciation sociale et à exiger le port d’équipements de protection individuelle (ÉPI) pour leurs salarié-es. D’ailleurs, la modernisation des lois en santé et sécurité au travail est d’actualité plus que jamais, le ministre vient de déposer sa réforme. Dans toute crise, il faut savoir profiter des opportunités qui se présentent à nous, et clairement, le dossier de la santé et de la sécurité n’a jamais été autant d’actualité pour toutes les travailleuses et les travailleurs des secteurs privé et public. Il est donc temps que la CSN mette de l’avant cet enjeu fondamental sur la place publique.

Malgré le contexte de pandémie, la fédération a continué d’être à vos côtés. En effet, nous avons maintenu les services auprès des syndicats affiliés tout en respectant les directives de la santé publique et de la CSN. Que ce soit en présence ou par visioconférence, nous sommes toujours présents pour vous. La gouvernance démocratique a aussi été maintenue grâce aux outils technologiques. Nous avons tenu nos rencontres avec les membres du bureau fédéral et nos assemblées sectorielles du 5 novembre dernier par visioconférence.

Attention, nous sommes toujours d’avis que les rencontres physiques sont le meilleur moyen de se réunir et de tisser des liens et nous pourrons recommencer à tenir nos réunions de façon traditionnelle dès que le gouvernement nous le permettra.

Toutefois, comme dans toute organisation syndicale qui se respecte, la santé et la sécurité de nos membres et de nos salariées est notre priorité et nous ne pouvons nous permettre de prendre des risques inutiles à ce sujet. D’ailleurs, nous tenons à vous informer que plusieurs syndicats ont utilisé la visioconférence pour tenir des assemblées générales et leur expérience a été couronnée de succès. Dans la grande majorité des cas, la participation était excellente et même supérieure à la normale.

La pandémie est loin d’être terminée. Pour cette raison, nous devons continuer notre travail de militantisme plus que jamais. Prenez soin de vous et de ceux qui vous sont chers.

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