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Du bacon avec nos œufs !

Le 13 septembre dernier, les salarié-es de la Ferme Saint-Zotique ont accepté à l’unanimité les termes d’une entente de principe en cours de convention collective transformant la prime COVID-19 en hausse salariale. Celle-ci s’est conclue deux semaines après un vote de moyens de pression.

Dès 2018, le syndicat avait interpellé l’employeur au sujet de son problème chronique de pénurie de main-d’oeuvre, sans succès. En janvier 2020, l’employeur a augmenté le salaire des chauffeurs d’un autre syndicat CSN, afin de combler le manque criant de chauffeurs. Les salarié-es de l’usine et du poulailler attendaient leur tour.

L’arrivée de la pandémie a bouleversé le marché de l’oeuf rapidement. L’effondrement de la vente de produits transformés, la diminution substantielle de la vente d’oeufs aux restaurants et la hausse notable de vente d’oeufs aux ménages canadiens ont imposé une pression anormalement élevée sur le rythme de production des usines comme celle de Saint-Zotique.

Dans ce contexte, l’employeur a instauré une prime COVID-19, massivement décriée par les salarié-es, basée sur l’assiduité par période de paie de deux semaines.

En effet, un retard de quelques minutes justifiait le non-paiement de la prime. Les salarié-es ont perçu ce geste comme un grand manque de reconnaissance de la part de l’employeur.

Au mois d’août, l’employeur a proposé une augmentation salariale à l’embauche sans rien accorder aux plus anciennes et anciens salarié-es; s’en était trop. Aussitôt, les salarié-es se sont réuni-es afin d’amorcer des moyens de pression en cours de convention, sous le thème, « On veut du bacon pour tous avec nos oeufs ! » Ainsi, l’employeur a pu constater la solidarité et la mobilisation des membres du syndicat.

Une première entente de principe a été conclue le 2 septembre. Le comité exécutif, étant très satisfait, a demandé l’arrêt immédiat des moyens de pression. Le lendemain, l’employeur revenait sur sa parole et, à la demande du siège social, arrêtait tout le processus.

Par conséquent, un piquetage de solidarité a été organisé le 9 septembre et les membres ont refusé de travailler en temps supplémentaire pour la fête du Travail.

Le 10 septembre, l’employeur a relancé le comité exécutif en proposant de transformer la prime COVID-19, en augmentation salariale de 8 %. Le 30 septembre, les salarié-es ont accepté l’offre patronale. Pour Marc Binet, président du STT de la Ferme St-Zotique – CSN; « La solidarité et la mobilisation de tous nos membres ont été déterminantes. C’est une victoire importante pour nous à la veille de notre négociation. »

Présent lors du piquetage du 9 septembre, David Bergeron-Cyr, président de la FC-CSN, est immensément fier de ces résultats. « Les syndiqué-es de Saint-Zotique auraient pu se contenter de la première proposition nettement décevante de l’employeur, mais ils ont plutôt décidé de faire preuve de persévérance. Ils ont réussi là où d’autres ont échoué, c’està- dire, consolider la prime COVID-19 en augmentation salariale. C’est la preuve que lorsqu’on prend le risque de lutter, on prend également la chance de gagner. »

Front commun pour le maintien des primes COVID

LA FC-CSN AU COEUR DE CETTE REVENDICATION

La société québécoise a été surprise, en mars dernier, par la pandémie et le confinement général qui s’en est suivi. La Fédération du commerce (CSN) représente près de 20 000 membres qui ont été décrétés comme travailleuses et travailleurs essentiel-les. Toutes et tous les salarié-es faisant partie de la chaîne alimentaire ou du domaine pharmaceutique ont été forcés de continuer de se présenter au travail. En effet, lors du confinement généralisé, le gouvernement a jugé que la gravité de la pandémie était tellement élevée que la population devait rester à la maison et arrêter de travailler afin de protéger des vies. C’est plus de 6 000 personnes qui sont malheureusement décédées de la COVID-19, le danger est donc bien réel.

Cependant, il était impossible pour les camarades travaillant, par exemple, dans les épiceries, les entrepôts et les usines reliés à l’alimentation, jugés essentiels à notre société, de rester confinés à la maison. Le danger pour ces travailleuses et travailleurs essentiel-les de l’alimentation est tellement présent que dans les premières semaines suivant l’annonce de la crise sanitaire, toutes proportions gardées, il y avait plus de cas diagnostiqués dans les usines de transformation des viandes que dans le secteur de la santé. Rapidement, les syndicats et la fédération ont revendiqué la sécurité de leurs membres et se sont mobilisés afin qu’ils bénéficient d’une reconnaissance salariale reflétant l’importance du rôle qu’ils jouent dans ce contexte bien particulier.

Les risques que ces salarié-es prennent afin de subvenir aux besoins de notre société doivent être reconnus.

Ainsi, plusieurs primes COVID-19 ont été obtenues et des améliorations en matière de santé et de sécurité au travail ont été mises en place. Néanmoins, dès que le déconfinement a été annoncé en juin dernier, plusieurs employeurs ont entamé le retrait de ces primes malgré l’état d’urgence sanitaire maintenu et le virus toujours présent. C’est avec un sentiment d’injustice et de grande frustration que la majorité des membres ont accueilli cette décision de leurs employeurs respectifs. La fédération a donc formé un front commun composé des syndicats désirant se mobiliser pour le maintien de leur prime.

De multiples actions ont été prises par les travailleuses et les travailleurs au cours de l’été afin de dénoncer leur mécontentement: pétitions, manifestations et d’autres formes de mobilisation ont été faites. Malheureusement, à ce jour, la plupart des employeurs ont refusé de verser la prime à leurs salariées. Toutefois, une nouvelle solidarité s’est créée parmi plusieurs syndicats et elle restera. La fédération est extrêmement fière du niveau de mobilisation des syndicats dans cette campagne, même si tous nos objectifs n’ont pas encore été atteints. Sous forme de lettre d’entente ou lors de la négociation pour le renouvellement des conventions collectives, nous aurons l’occasion de continuer cette lutte. Plus que jamais, nous devons revendiquer une plus grande valorisation des travailleuses et des travailleurs du secteur de l’alimentation. La pandémie n’est pas terminée et la lutte continue. Nous serons toujours essentiels, donc toujours à risque.

ENTREPÔT JEAN-COUTU ET LIBRAIRIE RAFFIN

Debouts malgré tout

Deux syndicats vivent des négociations qui ne sont pas de tout repos. Au moment de rédiger cet article, le STT de PJC Entrepôt – CSN et le SE de la Librairie Raffin Plaza St-Hubert – CSN sont toujours à la rue.

À l’entrepôt Jean Coutu, la formation, l’ancienneté et le salaire sont au coeur du litige. Le syndicat estime que ses demandes d’augmentation salariale de 25% sur quatre ans offrent un salaire comparable à celui des salarié-es de l’entrepôt de Metro, dont Jean Coutu est une filiale. Heureusement, la mobilisation du groupe est forte. En plus du piquetage, des manifestations ont été organisées devant plusieurs succursales Jean Coutu et devant l’entrepôt Metro situé à Laval. L’approvisionnement devient de plus en plus difficile. De nombreuses tablettes sont vides et les pharmaciens éprouvent de la difficulté à fournir les médicaments. Un rapport du ministère du Travail a jugé que 23 personnes devaient cesser de travailler, car ils faisaient du travail de syndiqué-es.

Librairie Raffin
Compte tenu du refus de collaboration de l’employeur à la table de négociation, les employé-es ont débrayé à nouveau en grève générale illimitée le 1er novembre dernier, après un mandat de grève de 14 jours. À la librairie Raffin, la grande majorité des membres ont un taux horaire de 13,39 $ ou moins, ce qui les situe pratiquement au niveau du salaire minimum, sans considération de leur expérience et de leurs études. De plus, cinq libraires sur six travaillent à temps partiel avec des horaires instables.

L’employeur refuse de discuter malgré une convention collective échue depuis mai 2019. Le 18 octobre dernier, le syndicat rejetait à l’unanimité les offres patronales. « C’est un message on ne peut plus clair », précisait la porte-parole du syndicat, Frédérique Saint-Julien Desrochers.

SECTEUR FINANCES

L’action collective c’est payant

Les travailleuses et les travailleurs de la Caisse Populaire Desjardins de Baie-Comeau ont joint les rangs de la CSN à la suite d’un maraudage. Après une dizaine de rencontres de négociation et une solidarité et une mobilisation exemplaire, ils ont réussi à obtenir tous les éléments de la plateforme que la Fédération du commerce (CSN) recommande aux syndicats affiliés de ce secteur.

Avec la présence hâtive d’un conciliateur, les travailleuses et les travailleurs ont obtenu des gains en matière de droits syndicaux et de maintien de leur ancienneté pour les catégories d’emploi N5 et moins. Ils ont également amélioré des dispositions concernant les enquêtes de grief sur les lieux de travail ainsi que celles concernant la santé et la sécurité au travail en matière de prévention et d’indemnisation. Ils ont aussi modifié la structure de l’évaluation de rendement. Leur campagne de mobilisation, qui a été essentielle au succès de leur négociation, a permis de démontrer leur solidarité. D’abord, les membres du syndicat ont opté pour le port d’épinglettes, d’espadrilles, de t-shirts et de jeans au travail.

Par la suite, les moyens de pression se sont amplifiés : des confettis de couleur ont été déversés partout à la caisse, les plantes reçues en cadeau de la part de leur employeur ont toutes été retournées devant le bureau de la directrice, des autocollants avec comme slogan « Desjardins n’est plus un employeur de choix! » ont été posés sur leurs portes à l’intérieur de la caisse, des tracts ont été distribués aux clientes et aux clients et, finalement, des autocollants ont été posés sur les fenêtres extérieures. Une fois de plus, l’organisation de la solidarité aura permis aux travailleuses et aux travailleurs d’exercer un rapport de force essentiel à l’atteinte de leurs objectifs de négociation.

Marchés d’alimentation : négociation coordonnée 2019-2020

En mars 2020, la crise sanitaire a retardé de manière importante l’ensemble des travaux des syndicats faisant partie de la ronde de négociation coordonnée des marchés d’alimentation. Les mois qui ont suivi se sont avérés infernaux pour l’ensemble des salarié-es travaillant dans les magasins d’alimentation.

Lors de l’annonce gouvernementale déclarant le confinement, un seul syndicat était en mesure de commencer la négociation du renouvellement de sa convention collective, soit le STT du marché IGA Chicoutimi (CSN).

Au niveau syndical, nous avons profité de la levée de certaines restrictions gouvernementales vers la fin de l’été afin de redémarrer le processus de consultations en vue de finaliser les projets de convention collective. Certains syndicats ont adopté leur projet, d’autres ont choisi d’amender leurs demandes locales afin de les adapter à la réalité.

Au moment d’écrire ces lignes, un premier syndicat, le STT du marché IGA Chicoutimi (CSN) a conclu une entente de principe avec son employeur. Les membres ont d’ailleurs adopté cette entente en assemblée générale le 27 septembre dernier. Après seulement trois rencontres de négociation, le SEE du marché Métro Sagamie (CSN) est le deuxième syndicat à s’être entendu avec son employeur. Ils ont ratifié l’entente de principe à 100 % le 15 octobre dernier.

Le STT du supermarché IGA Saint-Hubert (CSN), le SE de IGA de Métabetchouan (CSN) et le STT de la Coopérative des consommateurs d’Alma (CSN) ont adopté leur projet de conventions collectives et ont, pour la plupart, amorcé les négociations.

De leur côté, les sept syndicats des magasins Maxi du Saguenay ont commencé le processus de renouvellement de leurs conventions collectives et plus de dix journées de négociation sont prévues au calendrier. Vu les nombreuses demandes patronales, le renouvellement de ces conventions s’annonce ardu.

Plusieurs autres syndicats des magasins Maxi ont mené à terme leurs travaux et vont très prochainement adopter leur projet de convention collective en assemblée générale. Les derniers mois auront permis de confirmer ce que plusieurs savaient déjà : les travailleuses et les travailleurs de ce secteur sont indispensables et essentiels à notre économie. Durant la pandémie, ces salariées se sont mis à risque afin de continuer de servir la population. Les bannières ont été lentes à réagir face aux recommandations de la santé publique et de la CNESST. Les employeurs ont tardé à mettre en place les mesures de sécurité des salarié-es.

Alors que les travailleuses et les travailleurs du secteur désirent une amélioration de leurs conditions de travail, plusieurs bannières demandent des reculs, et ce, sur plusieurs articles des conventions collectives. « L’évaluation des demandes de recul des trois grandes bannières porte à croire que les employeurs ne sont pas d’avis que les travailleuses et les travailleurs du secteur sont essentiels. Il est maintenant temps de redistribuer cette richesse. », mentionne Alexandre Giguère, vice-président de la fédération et responsable politique du secteur.

NÉGOCIATION COORDONNÉE DE L’HÔTELLERIE

Les travaux se poursuivent

En octobre 2019, l’ensemble des syndicats de l’hôtellerie, dont la date d’échéance de leur convention collective se situait entre le 1er janvier et 31 décembre 2020, étaient invités à participer à un 1er comité de coordination. C’est donc 30 syndicats qui commençaient les travaux qui allaient amorcer la 10e ronde de négociation coordonnée.

À ce moment, la conjoncture pour le secteur de l’hôtellerie était excellente; des taux d’occupation record, des taux de location encore jamais atteints et surtout des projections, pour les mois et même les années à venir, toutes aussi excellentes.

Vers la mi-mars, alors que les assemblées générales adoptaient leurs projets de convention collective, la pandémie est venue chambouler les plans. Alors que le Québec se mettait sur pause, notre négociation en faisait tout autant.

Réunis d’urgence en comité de coordination en mars et avril 2020, les syndicats se sont entendus sur un plan de match, qui se résume ainsi; prolongation des conventions collectives d’un an et reprise des travaux à l’automne 2020 afin de revoir nos priorités de négociation, compte tenu du contexte.

Bien qu’aucun employeur n’ait voulu aller de l’avant concernant la prolongation, il n’était nullement question de s’asseoir à une table de négociation alors qu’on ne pouvait même pas consulter les membres.

Comme prévu, nous avons redémarré le processus. Le 28 octobre dernier, les syndicats ont été invités à participer à un comité de coordination, en visioconférence, où une plate-forme 2.0 a été élaborée et adoptée. Une tournée des assemblées générales a démarré à partir du début du mois de novembre afin que chacun des syndicats participant à cette négociation coordonnée adopte son projet de convention collective.

Ce nouveau calendrier nous amènera au mois de février et mars où les discussions avec les employeurs débuteront.

Le vent dans les voiles

Les rangs du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du commerce – CSN s’agrandissent. Voici donc un portrait des dernières sections accréditées. C’est en mai dernier que les employé-es de la Quincaillerie Métro de Laval ont été accrédités. Les problèmes de gestion de l’employeur ont été accentués ce printemps par la pandémie, mais ce fut le non-respect des horaires qui aura entraîné la syndicalisation de ces travailleuses et travailleurs.

Aliments Merci
Les problèmes de santé et de sécurité, accentué par la pandémie de la COVID-19, ont forcé les salarié-es d’une succursale d’Aliments Merci à Montréal à choisir la CSN. L’octroi de la prime de 2 $ aux salarié-es a mené à l’abolition du paiement de leurs pauses, ce qui les a convaincus à se syndiquer.

Coopérative Mountain Equipment du Marché Central à Montréal
L’incertitude entourant l’employeur et la perte de la vision coopérative ont mené ce groupe à contacter la CSN. En se syndiquant, leur objectif est de garder une voix forte en se dotant d’un rapport de force intéressant.

Stationnement supérieur
Il s’agit de la première section ne relevant pas des stationnements Indigo. Les conditions de travail dans les stationnements sont pénibles et les salaires sont modestes. Les employées se sont syndiqué-es pour assurer le respect de la santé et de la sécurité au travail.

National location d’autos
Mécontents de leur affiliation syndicale de l’époque et désirant se doter de meilleurs services, les employé-es ont choisi de joindre les rangs de la Fédération du commerce (CSN).

SYNDICAT DES EMPLOYÉ-ES DE LA RESTAURATION-CSN

Des percées en restauration

Depuis la parution de notre dernier journal, le Syndicat des employé-es de la restauration (SER-CSN) a pris de l’ampleur. Il a accueilli de nouvelles sections au cours des derniers mois et s’active pour offrir aux travailleuses et aux travailleurs de cette industrie la possibilité d’y adhérer sur une base individuelle.

Le SER-CSN compte maintenant dans ses rangs la section Groupe Sportscene inc., mieux connu sous le nom de la Cage – Brasserie sportive de Saint-Jérôme. C’est l’attitude de l’employeur qui a poussé les travailleuses et les travailleurs à la syndicalisation. Il imposait un partage des pourboires et se montrait irrespectueux envers ses employé-es.

Les employé-es du Tim Hortons des Galeries de la Capitale à Québec ont aussi choisi d’adhérer au SER-CSN afin d’améliorer leurs conditions de travail. Ce fut également le cas du St-Hubert Express de la région de Montréal. Finalement, les brasseurs de la chaîne de restaurants microbrasserie les 3 Brasseurs ont aussi choisi de joindre le SER-CSN, afin de faire respecter, notamment, leur autonomie professionnelle.

Fondé en 2018, le syndicat compte maintenant 10 sections et près de 500 membres dans plusieurs régions du Québec. Il s’agit d’un secteur où les conditions de travail sont extrêmement précaires.

Adhésion individuelle
Devant ce constat et par souci d’améliorer le sort des employé-es de l’industrie, le SER-CSN s’enquiert actuellement de la possibilité de permettre l’adhésion individuelle à ses rangs. À la lumière de nombreux appels provenant de travailleuses et de travailleurs désirant se syndiquer avec le SER-CSN ou souhaitant simplement obtenir de l’information sur leurs droits, nous croyons que cette possibilité répondra à un réel besoin.

De plus, cette adhésion individuelle permettra possiblement la création de nouvelles sections du SER-CSN. Trop souvent, les femmes et les hommes de ce secteur travaillent très durement et ne reçoivent presque rien en retour.

Il faut que ça change!

INDUSTRIE TOURISTIQUE

Frappée de plein fouet par la pandémie de COVID-19

L’industrie touristique a été touchée de plein fouet par la crise actuelle et sera assurément une de celles qui prendront le plus de temps à s’en remettre.

Dès le début de la pandémie, la Fédération du commerce (CSN), avec l’aide de Jean Dalcé, économiste au Service de recherche et de condition féminine de la CSN, a élaboré un plan de relance de l’industrie touristique dans lequel les travailleuses et travailleurs étaient l’élément central.

La fédération a alors entrepris des démarches politiques auprès des différents acteurs gouvernementaux afin de faire connaître les différentes revendications contenues dans ce plan.

Voici donc les principales revendications :

  • La prolongation de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et du Programme de subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC);
  • La mise en place de programmes de formation professionnelle pour soutenir les employé-es mis-es à pied dans leurs démarches d’acquisition de nouvelles compétences;
  • La promotion du tourisme interne, en s’inspirant de l’initiative du Panier Bleu, mais pour le tourisme;
  • La mise en place d’un groupe de travail formé des différents acteurs de l’industrie touristique, incluant bien évidemment des représentants des travailleurs, pour mettre en place un plan de relance structuré.

Pour la Fédération du commerce-CSN, il ne peut y avoir de relance sans l’apport des travailleuses et des travailleurs qui sont le coeur et les poumons de cette industrie. C’est pourquoi tout au long des représentations que nous avons faites, nous avons insisté sur le fait que les employeurs ne pouvaient se servir de cette crise pour revoir à la baisse les salaires et les conditions de travail et que toute tentative de ce genre serait contreproductive pour le processus de relance.

Dans un premier temps, la fédération a publié une lettre ouverte qui présentait notre plan de relance. Par la suite, nous avons écrit une lettre à la ministre fédérale du Développement économique et des Langues officielles, Mélanie Joly, concernant le prolongement de la PCU.

Une rencontre s’est tenue avec le cabinet de la ministre provinciale du Tourisme, Caroline Proulx, où nous avons pu échanger sur les façons dont le gouvernement provincial pourrait venir en aide aux travailleuses et travailleurs de l’industrie touristique.

Force est de constater que nous avons été entendus, car un groupe de travail a été mis en place. Ce groupe de travail est piloté par le Conseil québécois des ressources humaines en tourisme (CQRHT). Il réunit l’ensemble des acteurs de l’industrie et soyez assurés que la fédération assume un rôle de leader à l’intérieur de celui-ci.

La première action de ce groupe a été de créer un questionnaire à l’intention des travailleuses et travailleurs de l’industrie touristique afin de connaître leur réalité, leurs préoccupations et leurs intentions quant à leur avenir dans l’industrie.

Les résultats nous permettront de mettre en place des solutions répondant à leur réalité pour une relance efficace, qui soyons honnêtes, risque de prendre quelques années. Cependant, ce secteur d’activité a toujours su se relever de nombreuses épreuves vécues au fil du temps et nous sommes convaincus qu’il le fera de nouveau.

CSN © 2020. Tous droits réservés.

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