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À tous les médias

COMMUNIQUÉ DE PRESSE


Entente entre le syndicat et l’employeur pour la convention collective.

Port-Cartier, le 11 avril 2022 – Réunis en assemblée générale le 5 avril 2022, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses du Provigo Port-Cartier (CSN) se sont prononcés en faveur d’une entente de principe intervenue entre les comités de négociation.


D’une durée de sept ans, le contrat de travail de ces syndiqué-es prévoit, entre autres, des augmentations salariales totalisant 17,5 % ainsi que diverses augmentations de primes. De plus, l’employeur contribuera de 1 % supplémentaire au régime de retraite pour tous les salariés.


Le 8 février dernier, une annonce a été faite aux salarié-es que le Provigo deviendra un Maxi. L’entente conclue entre les parties prévoit des dispositions, dans la nouvelle convention collective, pour que la transition se passe pour le mieux.


« Nous avons fait reculer l’employeur sur plusieurs de ses demandes. Nous avons travaillé fort et nous sommes fiers du résultat », affirme Shirley Gagnon, présidente du syndicat.


L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.


Le Syndicat des travailleurs et travailleuses du Provigo Port-Cartier (CSN) représente une quarantaine de membres. Il est affilié à la Fédération du commerce (FC-CSN), qui compte plus de 35 000 membres.

À propos
Le Conseil central Côte-Nord regroupe plus de 50 syndicats, représentant au-delà de 5 500 travailleuses et travailleurs. Quant à la CSN, elle compte plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité, tant public que privé.


-30-


Source : Conseil central Côte-Nord – CSN
Renseignements : Guillaume Tremblay, président
Téléphone : 418 295-6722

Dossiers chauds

Les derniers mois ont été très occupés à la FC et de nombreux syndicats ont mené des luttes majeures. Voici un tour d’horizon. 

Sucre Lantic

Les travailleuses et travailleurs de l’usine de Sucre Lantic à Montréal ont passé les derniers mois à la table de négociation pour une nouvelle convention collective de travail, échue depuis mai dernier. Au moment d’écrire ces lignes, les membres du syndicat venaient de voter à fort pourcentage une nouvelle convention collective de travail. Nous vous reviendrons avec plus de détails dans la prochaine édition du journal de la fédération. 

Coop Lanaudière

Nos camarades de la Coop Lanaudière sont actuellement sans contrat de travail, et ce, depuis près de 2 ans. Ils font face à un employeur qui a fait beaucoup plus d’argent que prévu grâce à la conjoncture due à la pandémie de la COVID-19. Malgré l’augmentation de ses profits, il demande des reculs sans précédent, dont une réduction de salaire de 30 %, qui se traduit en une baisse de 7$ de l’heure. Face à cet affront, le syndicat n’a eu d’autres choix que d’entamer des mesures telles que des journées de grève qui sont maintenant suivies d’une grève générale illimitée pour faire valoir le sérieux de leur négociation. Solidarité camarades, nous sommes avec vous dans votre lutte!

Mandat de grève adopté à 93% chez Viandes du breton, un vote historique!

Pour la première fois de leur histoire, les salarié-es de Viandes du Breton ont adopté un mandat de moyens de pression incluant la grève générale illimitée. Vingt-deux ans après la création de leur syndicat et après trois négociations dans des contextes difficiles, les salarié-es de Viandes du Breton ont décidé qu’en 2021, ils feraient reconnaitre leur travail à sa juste valeur. Les enjeux sont multiples : salaire, retraite, liberté syndicale, congés, le droit d’aller aux toilettes lorsqu’ils ont envie… mais ils sont solidaires et déterminés ! Leur employeur est égal à lui-même, ancré dans une mentalité des années 80 où l’employeur est roi et le salarié, n’est que cela, « son » salarié. Des documents de négociation diffusés, des menaces à peine voilées à la table de négociation, des tentatives pour diviser les salarié-es, et plus encore. Leur négociation est bien entamée et elle ne sera pas de tout repos. Courage et solidarité pour nos camarades du Syndicat des travailleuses et travailleurs Viandes du Breton (CSN)!

Fermeture de l’usine de Lallemand Solutions Santé

En juin dernier, Lallemand Solutions Santé a annoncé la fermeture de son usine à Montréal, anciennement connue sous le nom de l’Institut Rosell. Malgré les doutes du syndicat depuis quelques années sur de possibles déplacements d’activités de production vers d’autres usines, dont celle plus récente et non syndiquée de Mirabel, cette annonce a créé une onde de choc auprès des employé-es et pris tout le monde par surprise. Arguant une baisse importante du volume des ventes en 2020 et la férocité du marché, la direction a pris la décision de fermer l’usine de Montréal et de redéployer ses activités de production dans trois usines du groupe, dont deux situées en Europe. L’employeur a également justifié sa décision par la vétusté des installations et la nécessité d’investissements majeurs pour se conformer à la réglementation montréalaise en matière de traitement des eaux usées. Une quarantaine d’employé-es ont été licenciés le 30 juin, quelques jours après l’annonce. Une quinzaine sont demeurés en poste jusqu’à la fermeture complète de l’usine fin juillet. Rappelons que cette usine se spécialisait dans la culture probiotique.
Bonne continuation camarades !

Dossiers chauds

Les derniers mois ont été très occupés à la FC et de nombreux syndicats ont mené des luttes majeures.

Voici un tour d’horizon.

Sucre Lantic

Les travailleuses et travailleurs de l’usine de Sucre Lantic à Montréal ont passé les derniers mois à la table de négociation pour une nouvelle convention collective de travail, échue depuis mai dernier. Au moment d’écrire ces lignes, les membres du syndicat venaient de voter à fort pourcentage une nouvelle convention collective de travail. Nous vous reviendrons avec plus de détails
dans la prochaine édition du journal de la fédération.

Coop Lanaudière
Nos camarades de la Coop Lanaudière sont actuellement sans contrat de travail, et ce, depuis près de 2 ans. Ils font face à un employeur qui a fait beaucoup plus d’argent que prévu grâce à la conjoncture due à la pandémie de la COVID-19. Malgré l’augmentation de ses profits, il demande des reculs sans précédent, dont une réduction de salaire de 30 %, qui se traduit en une baisse de 7$ de l’heure. Face à cet affront, le syndicat n’a eu d’autres choix que d’entamer des mesures telles que des journées de grève qui sont maintenant suivies d’une grève générale illimitée pour faire valoir le sérieux de leur négociation. Solidarité camarades, nous sommes avec vous dans votre lutte!

Mandat de grève adopté à 93 % chez Viandes du breton, un vote historique!
Pour la première fois de leur histoire, les salarié-es de Viandes du Breton ont adopté un mandat de moyens de pression incluant la grève générale illimitée.

Vingt-deux ans après la création de leur syndicat et après trois négociations dans des contextes difficiles, les salarié-es de Viandes du Breton ont décidé qu’en 2021, ils feraient reconnaitre leur travail à sa juste valeur.

Les enjeux sont multiples : salaire, retraite, liberté syndicale, congés, le droit d’aller aux toilettes lorsqu’ils ont envie… mais ils sont solidaires et déterminés! Leur employeur est égal à lui-même, ancré dans une mentalité des années 80 où l’employeur est roi et le salarié, n’est que cela, « son » salarié. Des documents de négociation diffusés, des menaces à peine voilées à la table de négociation, des tentatives pour diviser les salarié-es, et plus encore. Leur négociation est bien entamée et elle ne sera pas de tout repos. Courage et solidarité pour nos camarades du Syndicat des travailleuses et travailleurs Viandes du Breton (CSN)!

Fermeture de l’usine de Lallemand Solutions Santé
En juin dernier, Lallemand Solutions Santé a annoncé la fermeture de son usine à Montréal, anciennement connue sous le nom de l’Institut Rosell. Malgré les doutes du syndicat depuis quelques années sur de possibles déplacements d’activités de production vers d’autres usines, dont celle plus récente et non syndiquée de Mirabel, cette annonce a créé une onde de choc auprès des employé-es et pris tout le monde par surprise. Arguant une baisse importante du volume des ventes en 2020 et la férocité du marché, la direction a pris la décision de fermer l’usine de Montréal et de redéployer ses activités de production dans trois usines du groupe, dont deux situées en Europe. L’employeur a également justifié sa décision par la vétusté des installations et la nécessité d’investissements majeurs pour se conformer à la réglementation montréalaise en matière de traitement des eaux usées. Une quarantaine d’employé-es ont été licenciés le 30 juin, quelques jours après l’annonce. Une quinzaine sont demeurés en poste jusqu’à la fermeture complète de l’usine fin juillet. Rappelons que cette usine se spécialisait dans la culture probiotique.
Bonne continuation camarades !

Un congédiement abusif et injustifié

Chateau_Champlain

Un congédiement abusif et injustifié

« La réaction de l’employeur est complètement démesurée et s’apparente à de l’intimidation. »

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) dénonce vigoureusement le congédiement non fondé de la présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Marriott Château Champlain–CSN, Aida Gonçalves, survenu la semaine dernière.

« Il est totalement inacceptable que le Château Champlain et Tidan Inc. congédient aussi cavalièrement et sans raison valable une employée comme Mme Gonçalves, qui travaille pour l’hôtel depuis plus de 30 ans et a toujours fait preuve d’une intégrité sans reproche », s’insurge Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

Mme Gonçalves a d’abord été suspendue, puis congédiée, à la suite d’une activité de visibilité organisée par le syndicat le 8 juillet dernier dans le cadre des négociations en vue du renouvellement de leur convention collective. Durant l’évènement, Mme Gonçalves et les membres du syndicat sont brièvement entrés dans le hall de l’hôtel pour manifester leur mécontentement envers leur employeur sans qu’aucun bris ou tout autre acte de vandalisme soit commis.

« Ce genre d’activité est couramment organisé durant les négociations. La réaction de l’employeur est complètement démesurée et s’apparente à de l’intimidation, déplore la vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), Chantal Ide. Les travailleuses et les travailleurs doivent pouvoir exercer librement leur droit de se mobiliser pour se faire respecter et obtenir une convention collective satisfaisante. »

À la suite du congédiement de Mme Gonçalves, les négociations sont au point mort, car l’employeur refuse de négocier en la présence de la présidente du syndicat. Contestant la notion que l’employeur ait son mot à dire sur l’identité des porte-paroles syndicaux à la table de négociation, la CSN a déposé une demande d’ordonnance provisoire auprès du Tribunal administratif du travail.

À propos de la Fédération du commerce–CSN

La Fédération du commerce (FC–CSN), qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats, représente plus de 8 000 travailleuses et travailleurs de l’industrie touristique.

À propos du Conseil central du Montréal Métropolitain

Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN regroupe près de 100 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, répartis au sein de quelque 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.


23 juillet 2021

Source : https://www.csn.qc.ca/actualites/un-congediement-abusif-et-injustifie/ 


Une mise à jour sur les négociations du secteur avec Caroline Senneville, vice-présidente de la CSN

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Une mise à jour sur les négociations du secteur avec Caroline Senneville, vice-présidente de la CSN

La responsable des négociations du secteur public pour l’exécutif de la CSN, Caroline Senneville, est venue présenter l’état des négociations du secteur public.

Sur les 500 000 travailleuses et travailleurs syndiqués du secteur public, la CSN en représente 160 000. C’est donc la centrale la plus représentative de ce secteur. Les quatre fédérations du secteur public de la CSN – la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), la Fédération des professionnèles (FP), la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) et la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) – sont en négociation depuis plus d’un an avec le gouvernement de la CAQ pour améliorer leurs conditions de travail.

On le sait, les services publics sont en lambeaux et cela a un impact énorme sur les conditions de travail de ces travailleuses et travailleurs. La CSN demande une augmentation de 2$ de l’heure pour tous les travailleurs la 1e année de la convention et pour la 2e et la 3 années, ce qui est le plus avantageux entre une augmentation de 0,75$ de l’heure ou de 2,2%.

Malgré l’entente de principe entre la FTQ et le Conseil du Trésor annoncée dans les derniers jours, qui prévoit une augmentation de seulement 2% par année, la CSN est déterminée à continuer à se battre pour améliorer ce plancher. Les journées de grève sont nombreuses et les lignes de piquetage se multiplient dans tous les secteurs.

RAPPORT SUR LA SYNDICALISATION : À L’OFFENSIVE DE TOUTES LES RÉGIONS

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rapport sur la syndicalisation : à l’offensive de toutes les régions 

Lors du 51e congrès, les délégué-es avaient pris acte de la baisse du taux de syndicalisation dans le secteur privé au Québec et avaient décidé d’en faire un cheval de bataille en priorisant la syndicalisation des travailleuses et des travailleurs ayant des conditions de travail précaires et non syndiqués.

De 2018 à 2020, 60 requêtes en accréditation ont été déposées pour les syndicats affiliés à la FC. Pour cette période, cela correspond à près de 21 % des requêtes en accréditation déposées sous le Code provincial pour l’ensemble des organismes affiliés à la CSN. Les travaux sur les nouvelles formes d’organisation de nos syndicats ont permis de fonder deux syndicats « provinciaux » : le STT du commerce – CSN et le SE de la restauration – CSN. Si nous incluons les ajouts de sections pour le STT d’Indigo Parc Canada inc. – CSN et le STT des stationnements de Montréal – CSN, de 2018 à 2021, 31 requêtes en accréditation ont été déposées pour ces syndicats à section. Cela constitue 53 % des requêtes visant des groupes sous juridiction de la FC.

Nous ne pouvons passer sous silence les effets de la crise sanitaire qui ont ralenti considérablement les efforts de syndicalisation, en raison de l’accès beaucoup plus restreint aux milieux de travail ainsi qu’à la montée en flèche du télétravail. Nous devons également nous rappeler qu’en début de mandat, la fédération avait ciblé le secteur de la restauration comme principale cible de syndicalisation. Ce secteur a été durement touché par la crise sanitaire. L’ensemble des restaurants a été fermé pendant plusieurs mois. C’est vers le mois de mai 2020 que nous avons changé de façon temporaire nos cibles de syndicalisation, passant de la restauration aux quincailleries. Au cours du mandat, des efforts importants pour mieux planifier les périodes de maraudage ont aussi été déployés.

proposition de l’exécutif sur la syndicalisation : organisé-es et plus nombreux

Les nouveaux modes d’organisation de nos syndicats mis en place ces dernières années répondent à un réel besoin. En effet, le SE de la restauration – CSN (SER) et le STT du commerce – CSN (STTC) ont des structures moins lourdes en matière de responsabilités administratives tout en conservant leur autonomie décisionnelle. Ces nouvelles structures d’accueil donnent moins de vertiges à ces nouveaux venus. Elles permettent de concentrer les finances dans une seule caisse, facilitant ainsi la présence terrain et la vie syndicale, tout en offrant les moyens d’effectuer les batailles juridiques pour le respect de nos conventions collectives. Elles ont aussi la flexibilité de permettre à une section devenue suffisamment autonome de voler de ses propres ailes. Ces deux nouvelles structures représentent près de 50 % des nouveaux syndicats de la fédération. Il est important de préciser que sans ces nouvelles structures, nous n’aurions pas réussi à syndiquer ces nouveaux groupes.

Pour la FC, la syndicalisation est et demeurera toujours un enjeu capital. Grâce à elle, notre rapport de force est optimisé dans les secteurs d’activités où nous sommes présents. La syndicalisation des milieux non syndiqués doit également demeurer une priorité. En 2019, le taux de syndicalisation dans le secteur privé au Québec était de 23,9 %, ce qui représente une baisse de près de 1,5 % depuis
2010. Nous devons renverser cette tendance.

C’est en suite logique avec la mise en place des nouveaux modes d’organisation de nos syndicats et la création d’une équipe d’agentes et d’agents multiplicateurs de syndicalisation ces dernières années que l’exécutif a proposé aux délégué-es de poursuivre le développement des suivis et de l’expertise de la FC en matière de syndicalisation pour les prochaines années.

Les délégué-es ont adhéré à cette proposition. Ainsi, le comité de suivi de la syndicalisation poursuivra ses travaux et les divisera en deux volets, soit un volet pour l’Est du Québec et un pour l’Ouest du Québec. Il identifiera les outils à développer pour appuyer les campagnes de syndicalisation de la fédération. Ce comité soumettra à l’exécutif un plan de travail triennal en matière de syndicalisation, qui inclura notamment des cibles sectorielles et régionales spécifiques. La fédération continuera de travailler à développer le leadership des militantes et militants en matière de syndicalisation pour les secteurs de la fédération et la FC collaborera avec la CSN afin que ses structures de services puissent accueillir des syndicats hors Québec. 


PLAN DE TRAVAIL EN SANTÉ-SÉCURITÉ-ENVIRONNEMENT

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plan de travail en santé-sécurité-environnement

Un nouveau souffle est nécessaire en matière de santé et sécurité au travail à la fédération. La formation en santé et sécurité est nécessaire pour les militantes et les militants de la fédération, peu importe le secteur d’activité. Elle devrait même prendre une plus grande place! Nous croyons que c’est par le vecteur sectoriel qu’elle doit se déployer, selon la réalité vécue dans chaque milieu de travail par les travailleuses et les travailleurs. C’est pourquoi l’exécutif a proposé aux délégué-es de maintenir la formation et l’information sur les questions de santé-sécurité-environnement, mais sous une autre forme.

Voici les faits saillants du nouveau plan de travail adopté par les délégué-es aujourd’hui :

Ce dossier sera une des priorités de la vice-présidence. En collaboration avec la CSN, une mise à jour des guides et outils publiés par la FC en santé et sécurité du travail sera réalisé. Divers moyens seront déployés afin de faire la promotion de ces outils auprès des syndicats affiliés et du grand public. De concert avec les conseils centraux et les comités de liaison, la FC participera à des activités dans les milieux de travail des syndicats affiliés chaque année lors de la semaine nationale en santé et sécurité de la CSN. En collaboration avec les différents comités de liaison, la FC préparera des présentations touchant à la santé, la sécurité et l’environnement au travail lors des assemblées sectorielles de mai 2022 et de novembre 2023. De plus, un outil diagnostic sera créé pour les syndicats affiliés sur la santé et la sécurité dans les milieux de travail en consultant les responsables en santé-sécurité des syndicats affiliés.

Pour aider la vice-présidence à mener à bien ces travaux, dès le début du mandat, les comités de liaison des quatre secteurs de la FC devront nommer un membre du comité responsable de la santé, de la sécurité et de l’environnement pour le secteur. Tout au long du mandat, ceux-ci seront responsables des suivis et des activités de concert avec la vice-présidence, pour faire vivre au quotidien une santé – sécurité sectorielle représentative pour les militantes et les militants. Pour ce faire, une rencontre devra avoir lieu une fois par année entre l’élu-e responsable et les représentantes et représentants en santé-sécurité-environnement de chacun des secteurs pour un suivi de l’opérationnalisation du plan de travail pour le mandat 2021-2024.

 

Une analyse des travaux en santé-sécurité pour la première partie du mandat sera faite par la vice-présidence au bureau fédéral d’octobre 2022. Un rapport étape sera présenté aux délégué-es au conseil fédéral à mi-mandat. Des recommandations pourront être faites à cette occasion. Un rapport sera soumis au bureau fédéral d’avril 2024, où une conclusion sera apportée sur les travaux complétés par la vice-présidence de la fédération. Un rapport, incluant des recommandations, sera déposé au 53e Congrès de la fédération par le bureau fédéral.


Un moment fort de la première journée : l’exécutif propose que l’organisation de la solidarité soit au cœur de la vie syndicale

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Le 31 mai en après-midi, l’exécutif a partagé avec les membres l’analyse suivante : actuellement, c’est lors du renouvellement des conventions collectives qu’est majoritairement concentrée l’organisation de la solidarité. Cette efficacité porte certes fruit. Toutefois, avec une approche basée principalement sur la gestion de problèmes individuels et avec des conventions collectives de plus en plus longues, les syndicats ont mis de côté leur mission fondamentale, soit la solidarité et son organisation au quotidien. Les modes d’organisation et d’actions syndicales centrés sur la négociation et la gestion de la convention collective ne conviennent plus aux défis actuels vécus par les syndicats. Ils doivent être revus. Les syndicats doivent mieux « s’organiser pour gagner ». 

C’est dans cette optique de renouvellement des pratiques de la FC que l’exécutif a proposé à ses membres de mettre en place un comité de travail sur la redynamisation de la vie syndicale et sur l’organisation de la solidarité ayant pour mandat d’identifier les syndicats affiliés nécessitant un soutien afin de développer la méthode préconisée pour redynamiser leur vie syndicale. 

Ce comité travaillera en étroite collaboration avec les conseillères et les conseillers responsables des syndicats. De plus, pour que la méthode « Organiser la solidarité » soit efficace, il faudra que la fédération prévoit temps et espace afin que les syndicats puissent partager leur expérience en matière de vie syndicale et d’organisation de la solidarité tant à l’intérieur de la fédération que du mouvement syndical en général. Et pour ce faire, un incontournable : la fédération accompagnera les syndicats dans la négociation de clauses de convention collective sur la liberté d’action syndicale leur permettant d’organiser la solidarité et de faciliter la proximité avec leurs membres. 

Pour réaliser tout cela, ça prend de l’argent! La fédération augmentera donc les remboursements et la disponibilité de la formation « Organiser la solidarité » pour les militantes et les militants. C’est pourquoi 100% des dépenses liées à cette formation seront remboursées par la fédération et que des formateurs appuieront les conseillers pour la donner.  Des moyens financiers seront donc aussi déployés afin de poursuivre le développement des contenus de formation et d’ateliers sur les modes d’organisation et sur les modes d’action en cours de convention collective. 

En dernier lieu, la fédération invite aussi les syndicats à adopter les principes de cette proposition dans leurs propres assemblées générales.

Cette proposition a soulevé l’enthousiasme des délégué-es et a été votée à l’unanimité. 

La première formation sera donnée en novembre prochain et les syndicats font déjà la file pour la recevoir!

 

Trois années riches en luttes et en organisation!

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Le 31 mai s’ouvrait le 52e congrès de la FC-CSN. Le président Alexandre Boileau-Laviolette a d’entrée de jeu souligné aux délégué-es que la crise sanitaire « changera assurément nos habitudes de vie dans l’avenir, mais elle n’arrivera pas à anéantir la solidarité qui nous caractérise. » La preuve : les syndicats de la FC-CSN n’ont pas baissé les bras depuis l’apparition de ce virus, plusieurs batailles ont été menées pendant la pandémie et bien sûr, avant celle-ci.  

Pour écouter le mot d’ouverture du président, cliquez ici : https://vimeo.com/557275116

Ce 52e congrès s’intitule « Organisé.es pour gagner ». Mais concrètement, que veut-on dire ?
Les victoires ne tombent pas du ciel, on le sait bien! Eh bien, pour gagner, il faut s’organiser. Organiser la solidarité, telle est la méthode préconisée par la FC pour redynamiser la vie syndicale des syndicats affiliés, pour pratiquer un syndicalisme combatif, démocratique et près des membres et pour faire des gains.
 

Pour la FC, l’organisation de la solidarité avec les membres doit devenir un réflexe quotidien. Cela fait en sorte qu’il est nécessaire de parler avec les membres afin de mieux les connaitre et découvrir les enjeux qu’ils vivent au quotidien. « Par cette discussion, nous pouvons surmonter les obstacles qui empêchent les membres de passer à l’action. De plus, ces échanges nous permettent de leur faire prendre conscience du pouvoir qu’ils ont de changer les choses, de voir le milieu de travail de façon stratégique pour développer notre réseau, d’identifier les leaders, et de voir les cercles de pouvoir et d’influence qui y ont cours. Une fois cette analyse faite, nous pouvons déterminer les enjeux que vivent nos membres et ainsi, voir à nous organiser collectivement, pour gagner nos batailles. L’expression collective peut s’exprimer sous différentes formes, et ce, en fonction des différentes cultures et réalités présentes dans chacun des milieux de travail. Maintenant que nous avons mis en place des outils pour les syndicats et pour les membres, nous devons les rendre accessibles », explique Alexandre Boileau-Laviolette. 

Organiser la solidarité sera une des grandes priorités de la FC dans les trois prochaines années. Mais la FC trempe déjà dans l’organisation et la solidarité. Cela a permis aux syndicats de la FC de faire plusieurs gains depuis 2018. Pour en savoir plus sur les luttes menées par les quatre secteurs de la FC (Secteur 1 – Commerce de détail, de gros et services divers; Secteur 2 – Agroalimentaire;

Secteur 3 – Finances; Secteur 4 – Tourisme) ainsi que sur les faits saillants de la vie syndicale des trois dernières années, nous vous invitons à écouter le discours du président en cliquant ici : https://vimeo.com/557275116

 Le président a terminé son mot d’ouverture en rappelant à quel point le gouvernement du Québec et son premier ministre, François Legault, ne sont pas des alliés du mouvement syndical. Inspiré par ce que les républicains ont mis de l’avant dans plusieurs États aux États-Unis, le gouvernement Legault souhaite forcer les syndicats à divulguer publiquement leurs états financiers. Il veut aussi changer les lois afin d’instaurer un vote secret pour toute accréditation syndicale ou son maintien, car selon lui, les pratiques syndicales ne sont pas démocratiques. Il tient aussi à empêcher les syndicats de se servir de la cotisation syndicale pour faire des revendications qui

sortent du champ des relations de travail. Ces mesures visent directement à affaiblir les syndicats ainsi que leur influence. 

 Dans les États américains où ces mesures ont été appliquées, « le taux de syndicalisation et les conditions de travail ont drastiquement chuté. Elles n’ont permis qu’aux employeurs de s’enrichir, et ce, sur le dos des travailleuses et des travailleurs pour ainsi accroitre leur pouvoir politique. Seulement certains syndicats ont pu résister à ces mesures en appliquant les mêmes méthodes d’organisation de la solidarité que nous sommes en train de développer. » 

 « Si nous voulons que les décisions des gouvernements soient à l’image de nos intérêts, nous devons le lui faire comprendre de façon collective, par la solidarité qui caractérise le mouvement syndical ». 

Lettre au ministre Boulet

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Monsieur le ministre,

Depuis bientôt un an, les travailleuses et les travailleurs que nous représentons à la Fédération du commerce (CSN), soient dans les entrepôts alimentaires et pharmaceutiques, les établissements hôteliers, les restaurants, les abattoirs, les épiceries, les services financiers, ainsi que les usines agroalimentaires, sont au front pour assurer le maintien de ces services, plus que jamais essentiels, à la population québécoise.

Alors que nous sommes au cœur d’une deuxième vague de cas de Coronavirus et que de plus en plus de variants de ce virus font leur apparition, la Fédération du commerce (CSN), qui représente près de 30 000 travailleuses et travailleurs, souhaite vous sensibiliser au sort que réservent certains employeurs à nos membres. De plus, nous souhaitons vous faire part de notre désir de vous rencontrer. Nous nous doutons bien que votre emploi du temps est fort chargé, mais nous considérons que les enjeux sont trop importants pour qu’ils soient laissés aux bons soins des employeurs seuls, pour le dire ainsi.

Depuis quelque temps déjà, bon nombre d’employé-es, qui ne peuvent travailler puisque leur employeur a fermé ses portes ou qu’il a diminué grandement son personnel, voient leur lien d’emploi rompu. C’est notamment le cas pour des centaines de travailleuses et de travailleurs de l’industrie hôtelière qui perdent des droits, dont leur ancienneté. Toujours dans le secteur de l’hôtellerie, plusieurs employé-es perdent ainsi l’accessibilité aux avantages sociaux. Il n’est pas rare que des travailleuses et des travailleurs ne puissent faire une quantité d’heures leur permettant de maintenir certains avantages liés à un emploi à temps plein. Ces employé-es devraient toujours avoir accès, notamment, au régime d’assurance et de retraite, et ce, même en cas de mise à pied complète ou partielle. Pourtant, certains employeurs leur retirent l’accès. Ces travailleuses et travailleurs sont les grands perdants d’un cataclysme mondial, dont nul ne saurait amoindrir les dommages, sinon notre gouvernement. Nous croyons que les liens et les statuts d’emploi doivent être maintenus exceptionnellement. Si l’on souhaite s’assurer que la main‑d’œuvre soit au rendez-vous au moment de la reprise économique du secteur, encore faudra-t-il que cette dernière soit à l’emploi.

Bien que le « Groupe d’action pour la main-d’œuvre du secteur de l’hôtellerie » ait été mis sur pied afin de peaufiner la formation des salarié-es de ce secteur, les résultats concrets du comité ne se font pas encore ressentir. Cependant, choisir de maintenir leur lien d’emploi les libèrerait de l’épée de Damoclès qui pend au-dessus de leur tête.

D’autre part, bon nombre d’employeurs choisissent de ne pas verser les salaires lorsque les travailleuses et les travailleurs sont obligés de s’isoler à la demande de la Santé publique, par prévention de contamination du virus. Dans la quasi-totalité des cas, les employé-es ne reçoivent pas l’indemnité de remplacement de revenu pourtant prévue à la loi. Nous craignons que, par peur d’être à court d’argent, certains employé-es se voient obligés de rentrer au travail, malgré les recommandations de la Santé publique. Le maintien du salaire pour les travailleuses et les travailleurs obligés de s’isoler doit être une priorité afin d’assurer la protection de toutes et de tous. Ce sont les travailleuses et les travailleurs de la base qui subissent la violence économique de cette crise et non les grandes multinationales qui les emploient. Vous avez le pouvoir d’empêcher cette violence.

À la lumière des nombreux cas d’éclosions dans certains milieux de travail, nous jugeons immoral le choix de ne pas verser une prime de risque, couramment appelé « Prime COVID-19 ». Alors que plusieurs entreprises font des affaires d’or depuis mars 2020, rien ne justifie un manque de considération aussi flagrant. Nul besoin de vous rappeler que sans eux, la population québécoise n’aurait pas été en mesure d’accéder aux nombreux biens dits essentiels. L’Alberta a choisi récemment de verser des primes à certaines travailleuses et certains travailleurs essentiels, il faut nous en inspirer.

Depuis un moment, nous remarquons un relâchement dans certains milieux de travail, en ce qui a trait au matériel de protection et autres mesures sanitaires. Les employeurs doivent s’assurer que le matériel de protection soit disponible et en quantité suffisante, et ce, en tout temps, en plus de garantir un respect strict des mesures sanitaires.

Pour conclure, nous espérons qu’à la lecture de notre lettre, vous acquiescerez à notre demande de rencontre. Nous considérons qu’il est important que les employeurs respectent les droits de nos membres et nous considérons qu’à titre de ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, vous avez un rôle à jouer auprès de ces derniers afin que soient appliqué les quatre mesures simples que nous revendiquons, soit le retour de primes COVID-19, le maintien du salaire lorsqu’en isolement, le maintien du lien d’emploi et des avantages sociaux et la poursuite des mesures de santé et de sécurité. 

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le ministre, nos plus sincères salutations.

Alexandre Boileau Laviolette
Président, Fédération du commerce – CSN

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